A l’exception des Etats-Unis (S&P500 en baisse de 0.22% à contre-courant de la tendance générale), les actions ont continué à progresser un peu partout dans le monde cette semaine (MSCI EMU +1.07%, MSCI EM +1.41%, Nikkei225 +0.68%) bien que les données économiques internationales n’aillent pas en s’améliorant. Le FMI a revu ses prévisions de croissance mondiale à 3.5% pour 2019 et 3.6% pour 2020 (sa deuxième vague de révision à la baisse en trois mois), les exportations japonaises ont plongé de 3.8% en décembre, tirées vers le bas par le ralentissement chinois (balance commerciale japonaise de nouveau déficitaire), les constructions de logements aux Etats-Unis ont chuté de 6.4% le même mois, au-delà des prévisions les plus pessimistes, à leur plus faible niveau depuis trois ans, et ainsi de suite. En un mot, tout indique que l’économie mondiale ralentit.
En dépit de ce flot de mauvaises nouvelles, un souffle d’optimisme venait pourtant des valeurs technologiques, à la suite de quelques bons résultats outre Atlantique. Avec les services d’utilité publique (+0.36%), le secteur technologique était effectivement un des rares au sein du S&P500 à finir la semaine en territoire positif (+0.56%). A cet égard, il est d’ailleurs intéressant de noter que ces deux secteurs avaient comptabilisé les entrées de capitaux les plus importantes il y a une semaine. Les plus mauvaises performances hebdomadaires étaient enregistrées par le secteur de l’énergie (-1.44%), alors que les prix du pétrole calaient après trois semaines de forte hausse, par la santé (-1.31%) après que Johnson & Johnson ait projeté de faibles chiffres de ventes pour 2019 et par les produits de base (-1.33%) avec une confiance du consommateur américain inférieure aux attentes en janvier.
Le président Trump annonçait vendredi la fin du shutdown partiel qui aura finalement duré 35 jours. Cela aurait pu être considéré comme une bonne nouvelle, mais il avertissait simultanément qu’un nouveau shutdown pourrait se produire dans trois semaines s’il ne trouvait pas un accord avec le Congrès autour de l’extension du mur le long de la frontière mexicaine. Cette information n’a cependant pas eu d’impact sur les marchés de taux (rendement des emprunts d’Etat relativement stables).
Enfin, gardons en tête que le prochain round de négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine se déroulera les 30 et 31 janvier. Un événement clef pour les marchés de capitaux.
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